Nous étions en Avril.
C'était la rentrée au Japon.
Cette année la rentrée était particulière.
C'était autant la rentrée pour les écoliers que pour les touristes.
Mars et avril sont des mois très prisés pour aller Japon, pour admirer les cerisiers en fleurs déjà trop verts tout en étant bousculé par les trop nombreux touristes.
Le Japon ce n'est pas que le printemps.
Voici quelques raisons pour lesquelles je vous déconseille d’aller au Japon en mars et avril :
🚅 La golden week : C’est la grosse semaine de vacance des japonais quand ils en prennent
💴 L’augmentation des prix : Pour la raison du dessus 👆 et la raison du dessous 👇
🗼Le tourisme international et japonais : il y a vraiment, vraiment trop de monde (et de français)
🌋 Un volcan m’a déjà empêché de m’y rendre à cette période
🌊 L’anniversaire de la catastrophe de Fukushima
💼 La rentrée des classes et les jeunes diplômés en recherche intense d'un premier travail
…
Je pourrais vous expliquer en long en large pourquoi ne pas voyager au Japon en Avril, pourquoi le mieux c'est sûrement l'hiver ou l'automne. Mais je préfère vous le faire découvrir le long de toutes les prochaines newsletters des Half. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les partager en commentaire.
Aujourd’hui, je voulais me concentrer sur le deuxième sujet évoqué, la rentrée scolaire.
Mais finalement, je garde ça pour les newsletters de cet été, parce que mes rentrées des classes versions japonaises se sont passées en juillet.
Je n'ai jamais fait cette rentrée au Japon de la même manière que je faisais ma rentrée des classes en septembre en France. J'ai eu trois petites expériences scolaires au Japon : - Eté fin de CP - Eté fin de CE1 - Novembre de Terminale
Et on pourrait peut-être compter mon passage dans une sorte de maternelle japonaise à Paris tous les mercredis pendant quelques années.
Parce qu’entre le moment où j'ai commencé cette newsletter et où je vous l'envoie,
j'ai décidé pour plusieurs raisons perso de partir au Japon rejoindre ma famille.
Au moins 10 jours, 15 ou plus si possible, j'espère.
Je pars demain.
(On est en Mai alors je ne me contredis pas ! 😁)
Cette newsletter est donc exceptionnellement courte pour les raisons suivantes :
✍️ Je vais profiter de mon voyage pour faire le plein d'écriture
🙋Je voudrais savoir quels sujets vous intéressent le plus :
Pouvez-vous répondre à ce mini questionnaire qui vous prendra 1 min grand max ?
🤳 Je vous invite à me suivre que la page Insta de Half ou ça va être un peu plus animé
💌 Et enfin et surtout, je vous invite à envoyer cette newsletter toustes vos ami.e.s et proches avec qui vous souhaiteriez aller au Japon, prochainement ou un jour.
Plus on sera nombreux.ses, plus ce sera intéressant de rencontrer nos idées, images, expériences du Japon et encore plus pratique pour préparer vos voyages.
Pour me faire pardonner de cette édition super courte et en retard, une photo exclusive de moi en terminale pas du tout à l'aise et une adresse parisienne japonaise de goût pour vous faire patienter.
Outre ma dégaine, ce qui est vraiment à observer sur cette photo, c’est le “laxisme” ou la décontraction de ce lycée vis à vis de l’uniforme qui en dit long sur le reste également.
Ça a été un gros choc culturel de découvrir que NON, toustes les japonais.e.s ne sont pas sérieux et bons élèves. Que certains parlent très mal à leur prof ou juste comme à des amis, que certains dorment en classe tout en étant super bons, et d’autres parce qu’ils se fichent complètement des études. Moi la bonne élève élitiste qui ne jurait plus que par intégrer Sciences Po, j’étais en plein dans mes clichés. J’aurais pu pourtant me souvenir de l’école primaire. Moi la bonne élève élitiste qui ne jurait plus que par intégrer Sciences Po, j’étais en plein dans mes clichés. Mais non Manon, au Japon comme ailleurs, tout le monde ne va pas à l’université ou dans les grandes écoles.
La liberté dans le port de nos uniformes n’est cependant pas synonyme de manque de rigueur pédagogique, ou d’ambition de la part du lycée. Peut-être un peu dans le cas de celui-ci ?
On peut donc voir la bague, collier, chemise personnelle et non blanche, “nœud papillon” non obligatoire, jupe de couleur et longueur différente. On avait même le droit de mettre les pantalons d’uniforme des mecs ! J’aurais dû essayer, mais c’était assez grisant de tester le cliché de la lycéenne japonaise tout en me démarquant à ma manière en tant que bonne française, de bonne “half.”
En attendant votre prochain voyage au Japon, allez goûter du vrai thé.
Pas le bubble tea saupoudré au matcha industriel potentiellement composé de poussière de petit pois de colorants et d’arôme. (Oui j'exagère, quoi que)
Il n’y a pas que le thé vert et le matcha au Japon.
Il y en a beaucoup plus.
C’est tellement complexe que ça pourrait faire l’objet d'une newsletter dédiée avec de nombreuses éditions pour chaque variété ou chaque manière de déguster ou encore d’observer le thé.
Les œnologues peuvent aller se c(r)acher,
l’art de goûter le thé est bien plus subtil.
Commençons par une initiation : RDV chez Ogata et idéalement en ayant réservé un atelier.
Le thé fraîchement torréfié embaume notre boutique-atelier, qui propose diverses variétés rigoureusement sélectionnées selon les saisons : hōjicha, sencha, des thés rares ainsi que desinfusions de saison. Grâce à la diversité des méthodes de production, une même feuille de thé donne une riche variété d’arômes, enrichissant d’autant notre appréciation. Notre maître de thé vous soumettra ses propositions en accord avec vos goûts.
Si ce n’est pas votre tasse de thé (pardon), et les wagashi non plus (ni à boire ni à manger ? On ne se comprends plus),
vous pouvez tester l’atelier Yoka sur les senteurs et Nienge sur l’art floral. Vous m’en direz des nouvelles, je n’ai pas encore testé.
Crédit photo : Une amie oubliée quelque part sur Instagram et Canva par moi pour la couverture